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Un centenaire en équivalence.
Un propriétaire de pelouse
s'offre un bébé bouc pour agrémenter sa pelouse.
Un piquet, une chaîne, un bouc.
En effet c'est du plus bel effet.
Un seau d'eau - le piquet à déplacer parfois.
Pas bien compliqué pour l'homme,
pas bien réjouissant comme vie pour l'animal.
Et puis l'homme s'en va, la maison est vide,
le piquet n'est plus déplacé.
Un locataire arrive,
le piquet est déplacé à nouveau.
Le locataire s'en va,
le piquet n'est plus bougé.
Plus tard la maison est vendue.
Deux gros chiens viennent "jouer" avec lui.
Amis ? Ennemis ?
Le nouveau propriétaire n'en veut pas de ce bouc sur sa pelouse.
Adieu la pelouse.
Bonjour un grand espace en toute liberté.
Adieu les deux chiens.
Bonjour deux chevaux.
Les années continuent à s'additionner pour arriver à 12.
Un cheval meurt de vieillesse, l'autre arrive au bout de sa vie aussi.
Le bouc, l'humain n'en veut plus.
Celui-là n'aura pas le droit de mourir sur ses terres.
Il arrive à La Résultante,
où il rencontre pour la première fois de sa vie,
des chèvres comme lui,
où pour la première fois de sa vie,
il peu se protéger de la pluie en journée,
et où enfin, il a une litière pour la nuit.
Il reste à l'écart, ne sait pas le langage de sa race.
Et puis Mitri arrive,
c'est un bébé qui vient de perdre sa maman,
qui voit en lui, un grand-père.
Alors enfin il découvre ce que veut dire
Amour- Ensemble-Bonheur.
Il n'est plus Grizou, il est Grichka.
Il ne vieillit plus, il rajeunie.
Soit encore heureux longtemps Grichka.
Bon anniversaire à Toi.
15 ans ! Tu serais humain, tu serais centenaire.
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Commentaires
Partis pour 3 semaines , rentrés au bout de 2 pour une stupide panne d'électronique ou d'électricité, je viens de rattraper mon retard sur ton blog. Belle histoire que celle Grichka... enfin depuis qu'il est chez toi .